Votre mission reste simple. « Rayonner ». Pourtant, le concept nous semble basique à première vue. Qu’est-ce qui peut nous empêcher ? La clé est simple : être au plus près de soi et dans toutes les circonstances. Un Maître tient le flambeau au milieu des tempêtes et il serait bien d’apprendre à en faire autant.
Nous serions surpris à quel point notre système protecteur interne vise à nous protéger pour tout et rien, de manière primitive (simple conséquence de vies précédentes précaires et/ou difficiles). Il est temps de nous extraire de cette haute muraille protectrice et cela demande d’élargir notre zone de confort pour nous en affranchir définitivement et cette action demande un certain effort.
Les idées se répètent en écho silencieux. Comment les entendre ?
Sur des mois, parfois des années, notre temple nous indique ses désirs ; nos besoins profonds. Il en va de notre responsabilité, véhiculant notre bonheur, d’écouter ce temple, de s’asseoir avec lui, prendre le temps et enfin agir en conséquences. Les échanges restent subtiles et notre cortex traduit en mots, parfois en maux.
– Change de job, ça ne va pas. (traduit en frustration)
– L’appartement est génial, prends-le ! (picotements au coeur)
– Ose, vas-y. N’ai pas peur de tes anciennes relations, vas-y ! (picotements au ventre, les papillons virevoltent)
– Et si on changeait de région ? (tout le corps vacille, ça rayonne)
– J’ai pas vraiment faim ce matin (sensation d’être rempli autrement)
.. ainsi de suite.
C’est ainsi que notre véhicule terrestre, notre temple bienveillant, s’exprime. Souvent, ses souhaits semblent illogiques et absurdes. Et aussi bizarre que cela puisse paraître : c’est très souvent la voie à suivre. Vous visitez un nouvel appartement où vos cellules vibrent à l’unisson, jusqu’au moment où vous vous rappelez du budget prévu pour la location, bien au-delà que prévu. La peur et le doute freinent d’un coup sec et vous vous retrouvez à refuser l’opportunité à contre-coeur.
L’Univers ajuste ses Plans, votre corde du temps. Ainsi, les cordes du temps changent constamment, vous imaginez bien le méli-mélo. Nous sommes apprentis, nous répétons les gestes justes dans des corps humains.
Notre temple fonctionne en arborescence. Ce qui n’est pas forcément le cas de notre cerveau qui a été dressé à une logique survivaliste. L’illogique surpasse la logique, jusqu’à ce que le temps permette de prendre du recul et comprendre toute une cohérence. Ce n’est qu’après coup que nous comprenons, parfois des années plus tard, le pourquoi de nos désirs passés.
Il est de notre pouvoir de poursuivre les désirs, à l’aveuglette. Par aveuglette, j’entends de suivre ses élans du corps qui s’avèrent souvent en contraste avec les réalités extérieurs. Notre oeil doit se tourner au dedans pour puiser la Volonté Divine et ses plus subtils stimuli.
Dès lors, nos gestes se superposent à nos actions et nous ne faisons qu’un avec les aspirations de la Création. Aussi futile soit-elle que de s’asseoir à la table de quelqu’un au café du coin, par simple envie et en ces désirs du divin se trouve toute la beauté de la création et de l’harmonie entre les créatures.
Il y aura toujours des critères extérieurs pour blâmer nos décisions (qui finalement, ne sont pas « vraiment » des décisions). À ce niveau-là, nous ne parlons plus de « libre arbitre ». Dans l’absolu, nous ne choisissons pas grand chose puisque notre coeur exprime les souhaits et à nous d’apprendre à l’écouter.
Il est juste de notre capacité à frôler les murailles. Le dilemme n’est pas le choix, le dilemme est d’aller à contre-courant ou suivre sans repères les courants de notre âme, les bras grand ouvert à l’inconnu. Embrassons les doutes, les murailles et barricades car nous arrivons désormais à passer au travers. De plus, je vous dirais, ne laissez jamais de critères extérieurs tels que les amis, la famille embrumer votre capacité à agir. Si vous le sentez, faites-le, agissez.
Maintenant, je vous laisse imaginer un monde où chacun suivra l’intégralité des murmures de son âme. N’est-ce pas un avant-goût de l’Unité tant attendue ? Et pourquoi ne pas commencer maintenant ? Car lorsque je commence à m’écouter, dès lors vibrent ces myriades de cellules en mon corps et dès cet instant : Je Suis. Dès que je suis, je sens les battements de Dieu. Je sens l’Univers couler ses flots et je sens être composé(e) d’un brin de ce grand groupe auquel j’appartiens. Je sens être interconnecté(e), comme si l’Autre était semblable, un autre moi.
Tout ce qui vous entoure rayonne déjà de sa plus grande ampleur et n’attend que nous pour se joindre à la danse. En somme, la liberté n’est-ce pas Être ? Et êre, n’est-ce pas rayonner, en fin de compte ?
À bientôt, les myriades d’Êtres au service de l’Amour,
Shamalo